© 2001 - Stéphane PAJOT [ Percolation et économie ]
Publications
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Pajot S., (2003), « Intégration du marché global dans un système composé de marchés locaux :
analyse par la théorie de la percolation », Revue Économique, Vol. 54, No. 3.
Résumé : L'analyse de l'intégration d'un marché est délicate en dehors des situations
triviales de participation nulle ou totale de la population aux échanges. Elle conduit alors à
supposer une forme d'homogénéité inacceptable dans les caractéristiques des marchés locaux et/ou
dans la structure de leurs relations. La théorie de la percolation qui étudie les systèmes
hétérogènes et désordonnés fournit une nouvelle approche pour ce type de problème. Au travers
des simulations numériques d'un modèle économique d'échange local en réseau, l'intégration du
marché global apparaît ainsi définie par le seuil de percolation. Au-dessous du seuil, la forte
dispersion des prix correspond à la phase de segmentation du marché global. Au-dessus du seuil,
la faible dispersion des prix s'associe à la phase d'intégration du marché global.
- Pajot S. and Galam S., (2002), “Coexistence of Opposite Global Social Feelings: The Case
of Percolation Driven Insecurity”, International Journal of Modern Physics C,
Vol. 13, No. 10, pp. 1375-1385
Abstract : A model of the dynamics of appearance of a new collective feeling, in
addition and opposite to an existing one, is presented. Using percolation theory, the
collective feeling of insecurity is shown to be able to coexist with the opposite
collective feeling of safety. Indeed this coexistence of contradictory social feelings
result from the simultaneous percolation of two infinite clusters of people who are
respectively experiencing a safe and unsafe local environment. Therefore opposing claims
on national debates over insecurity are shown to be possibly both valid.
- Pajot S. (2000), « La coordination d'agents économiques et la percolation dans les réseaux :
des politiques autrement ciblées », in Baslé M. (éd.), Économie Politique de la coordination en Europe,
Paris, Economica, pp. 89-109.
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